vendredi 19 décembre 2014

Tai Ping Hou Kui et fêtes de fin d'année

Le mois de décembre n'est pas forcément le plus doux à vivre par chez nous. Pour moi, juste pour moi. Cette année, tout fut différent, le temps file. Des rendez-vous de santé pour les uns, les autres, de petits bobos pas bien gros mais à prendre en main... des yeux de caméléons à amadouer, un dos à alléger, une brioche à chocolater... en fait, pas grand chose.

Pas de préparations festives si ce n'est se préparer à l'accueillir elle, la douce, la sublime fumée, la tigresse, pleine de folie de sa jeune existence de félin.
Nous avons reçus quelques uns de nos chers pour des repas doucement tournés vers Saint-Nicolas, pour profiter d'eux surtout, d'eux qui vont nous manquer en partant de l'autre côté de la mer. D'elle qui va tellement me manquer parce que bon, oui c'est elle. Mais ce n'est qu'un temps, une magnifique parenthèse pour eux.


Des décorations de Noël posées en vrac parce que le sapin n'est encore qu'un "arbre à chat", une petite majesté des forêts (enfin ne soyons pas trop dupe) qui embaume, trésaille et frémit sous les premiers assauts de la panthère. Beaucoup de lectures mais aussi d'épuisement (d'où des livres qui tombent des mains, des genoux et une écharpe douce et chaude qui apparait comme par miracle, voir en bas). Des lectures jeunesse avec la fin de deux séries dont celle-ci qui m'emporte en forêt et dans l'enchantement animal. Une merveille que j'aurais adoré enfant, moi lectrice passionnée des univers où l'enfant était aux prises avec l'animalité.


Un Tai Ping Hou Kui majestique s'est tout de même profilé pendant ce début de mois. Le seul thé pris en photo. Comme j'aurais aimé suivre ce calendrier de l'Avent impressionniste venu du Canada: une sensation, un ajout, une pensée, une recette, une méthode, à chaque jour une pause donnée au temps, une pause pour soi.
Parce que ma lapsang préférée (petite féline) est encore toute jeune, une tasse ne l'intrigue plus mais les autres ustensiles de thé si. Pour le moment j'évite.

Le thé se prend dehors, à la volée. Il y a eu cet autre thé, un bubble pour me remettre d'une émotion, de bb.Tea juste à côté de la rue Montorgueil, oolong Alishan glacé aux perles de tapioca.


En tous cas, le thé se fait plus discret et pour l'instant, la lapsang ne prend pas le chemin de cette autre panthère amatrice de thé. Elle aussi ne sera pas loin de la table, presque plus proche... un peu trop certaines fois.... comme sur la souris et le clavier...


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