samedi 2 septembre 2017

La vie ne vaut rien...

ou les émotions qui le submergent. Le crapouillot est amoureux. Le sens de ce mot, sa permanence, sa réciprocité... tout cela le regarde mais, quelques fois, des larmes trahissent la violence de ses sentiments.
J'ai ressorti sur la table quelques livres, sans rien dire, il m'a demandé de lui en lire un ces derniers soirs. Et puis la parole s'est déliée. Entre la peur du ridicule, d'une trahison parentale sous une taquinerie, il met des mots, souvent les mêmes que Ninon, selon le déroulement des chapitres. Pas à pas.


"L'amour selon Ninon" d'Oscar Brenifier et illustré par Delphine Perret a été dévoré, relu même parce qu'il avait peur de s'être endormi avant la fin du chapitre. Je parlais du livre.
"Les sentiments, c'est quoi?" de Brenifier (encore) et illustré par Serge Bloch s'ouvre dès ce soir. Une proposition de la même collection que ceux-là, c'est vous dire la qualité.
Et puis parce qu'il déclare son amour... "Les mains d'Elsa" d'Aragon tombaient à pic dans "Le un 1" n°166, le génie de la main" de ces dernières semaines.
Et puis il avait lu sur l'amour cet été avec cette lecture commune, une version de "Tristan et Yseult" en bande dessinée d'Agnès Maupré et Singeon. Une bande dessinée adulte (mais pas pornographique ni érotique), quelques scènes d'amour, de ce désir des corps. Je trouve pourtant le rendu plus décent que le moindre film contemporain actuel, nu sans être graveleux. Oui il l'a lu, je l'ai laissé faire, car ce désir fait aussi parti de l'amour (et là, il s'agit justement de ce que le philtre d'amour gâche la vie des protagonistes, la non liberté de l'amour les perd).

La vie ne vaut rien, rien...
Avec les trois versions s'il vous plait: Alain Souchon bien-sûr mais aussi la fabuleuse version de Benjamin Biolay puis celle de Tim Dup (pétillante comme un début de vie), un talent à suivre...





... rien ne vaut la vie.

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