mardi 29 novembre 2016

Aides aux leçons

Toujours, encore, je cherche des méthodes qui permettront au lutin d'apprendre avec le plus d'efficacité possible. Il suit une scolarité normale et je lui rajoute des apprentissages. De moins en moins éloignés de ses leçons. Nous entrevoyons ainsi comment faire des recherches et en garder les éléments réutilisables une autre fois. Ou comment apprendre une leçon.


J'avais acquis, pour ce faire, le dernier livre d'Anne-Marie GAIGNARD "Hugo et les secrets de la mémoire".
Dans une histoire fantastique et futuriste de Hugo avec sa famille aux prises avec une scolarité difficile. Un secret conservé, dangereux et pourtant salvateur: un livre sur le chiffre 7.


Et la théorie des découvertes neurologiques sur la mémoire et ce chiffre. L'auteure propose alors plusieurs mises en place de leçons pour qu'elles soient plus accessibles.


Le point majeur est le rythme proposé. La concentration est ainsi ciblée et l'élève peut se détendre assez rapidement. Il est toujours question d'une certaine kinésie (lever le bras, debout etc...) et aussi d'un sens logique d'apprentissage (dans le sens des aiguilles d'une montre).



Nous avons déjà utilisé son rythme et sa roue horaire.
Ce qui nous sert le plus en ce moment est le livret pour apprendre une leçon. Elle demande un investissement conséquent au départ mais rapidement profitable pour le temps de mémorisation et "digestion" de la leçon.

Une feuille pré-pliée pour donner 8 cases. Le lutin remplit déjà les cases de gauche de haut en bas, recto et verso, puis celles de droites et enfin découpe le tout et les agrafe. Il utilise son livret comme une anti-sèche pour une révision en autonomie.
La première case est consacrée au titre.
A chaque case suivante:
- au recto, un dessin complétement personnel représentant la notion avec le moins de mot possible. Ou voir des rébus pour retrouver les informations.
- au verso, la question qui permet de retrouver le recto.


Ici pour la leçon sur la matière. L'eau a déjà fait office d'un petit livret, voici pour l'air.
Il lit sa leçon, y ressort les éléments importants et les répartit en 7.


Par exemple:
- sa case 2: recto avec des dessins de gaz ajoutés, d'une planète et d'une atmosphère et un nez; verso: qu'est-ce que l'air? La réponse orale sera: une substance faite de gaz contenue dans l'atmosphère terrestre que les animaux et humains respirent.
- sa case 3: recto avec symbole différent du vide, main et œil barrés; verso: Est-ce que l'air est du vide? Non, l'air est différent du vide même s'il ne se voit pas et est impalpable
etc...


Cela permet aussi de compléter avec de micro-détails la leçon, comme une approche des symboles (même si la part belle est faite à l'imaginaire de l'enfant) comme celui du pétrole ou les atomes (diazote: 2 d'azote, dioxygène: 2 d’oxygéné). Je ne l’embête pas, par contre, sur l'orthographe autre que pour le lexique à apprendre par cœur (ici compressible par exemple).

Paris la belle


... des kilomètres et des kilomètres avec du piquant aux yeux et aux joues...


... s'en éloigner pour marcher encore plus...


jeudi 24 novembre 2016

Ecrire un portrait

Au cours de cette année, les deux maîtresses de CM2 du lutin se succèdent et apportent énormément de matière (texture) à l'apprentissage scolaire. Entre autre une première approche de l'écriture romanesque. Le premier thème était le portrait. Le sacripant n'était pas prêt. Nous avons dû jouer pour provoquer l'imaginaire et délier sa langue.

*source "le Yark" de Bertrand Santini (dont je parle là)

Il lui fallait mettre en scène 3 éléments obligatoires:
- aspect général
- traits physiques
- qualités et défauts
Le premier point fait en classe: trouver des exemples de description de nez, d'yeux, de bouche, de visage, de silhouette, de défauts, de qualités...

De notre côté, nous avons joué à "Devine à qui je pense" en faisant le portrait d'un personnage de cinéma, bande dessinée, livres. Dire le plus de choses possibles sans donner d'indices: "je pense à un ogre vert" était alors malvenu! Les actions arrivaient en dernier car elles racontaient trop l'histoire. Ainsi que leurs créateurs ou "format" (animé ou non etc). Nous nous aidions de terme comme fictif/réel, héros/méchant, humain/non-humain, solitaire/accompagné, et de toutes leurs passions et envies. A tour de rôle dans le métro et les transports en commun... Charlie Chaplin, Shrek, Blanche neige ou le Yark (bien-sûr)
Grâce au pack "La fabrique à histoires" de Bernard FRIOT dont j'ai parlé ici, le petit d'homme a décrit des personnages déjà imaginés visuellement.
Avec le même matériel,  le chenapan s'est exercé à inventer des personnages (homme, femme, enfant, animal; bricoleur, polyglotte, "se ronge les ongles", "est champion de rodéo", "adore la glace à la tomate"...)
Toujours en suivant Bernard FRIOT, il a aussi imaginé une partie de la vie de ses personnages : héros? meilleur ami? musique préférée? souvenir heureux de son enfance? etc...

Il lui faudra, par la suite, le faire parler... mais c'est une autre histoire...

***
Et parce que j'adore ce portrait:
" Imaginez la nuit dotée d'une voix. Ou bien le clair de lune s'adressant à vous. Ou imaginez encore que l'encre ait des cordes vocales. Donnez à ces choses un visage fin aux traits aristocratiques et aux sourcils en pointe, de longs bras et de longues jambes, et vous saurez ce que la fillette aperçut quand elle fut extraite de son étui à violoncelle pour être mise à l'abri. Charles Maxim - ainsi se prénommait son sauveur - décida, en soulevant l'enfant de ses grandes mains, les bras tendus comme s'il s'agissait d'un pot de fleurs percé, qu'il la garderait."
(extrait de "Le ciel nous appartient" de Katherine RUNBELL, éditions Les grandes personnes)

mardi 22 novembre 2016

Mords-lui l'oeil

Ce billet ne devait pas arriver après les deux derniers. C'est très amusant de voir comment fonctionnent nos réflexions. Des instantanés ont pris le pas à ce billet plus personnel.

Cela fait quelques mois que je me suis remise au sport. Une volonté sur le tard, une volonté comme une dernière touche au portrait. Ce n'est pas tant que je ne me remette plus en question mais j'ai l'impression de connaître déjà certains chemins, je déambulerais doucement, à mon rythme. Et celui-ci je l'ai déconstruit, pavé après pavé. D'une fille normale je suis devenue hors norme, brusquement puis inlassablement, volontairement. J'en ai déjà parlé.
Alors oui, je me suis remise dans un cercle vertueux, un parcours de santé. Un programme, FITNEXT suivi depuis près de 5 mois. Je ne compte pas arrêter. Je vais de l'avant. Je prolonge la dernière semaine des 40 jours de défi. Je ne me suis toujours pas inscrite au site de coaching en ligne. Je ne suis pas si pressée. Enfin...


Et il y a eu le palier. Ce fichu, bordél. , punais., palier! Toujours dans le même élan, plus rien n'était apparent. Les muscles ne chauffaient plus autant, le gras ne devenait plus cette masse informe, mole et grumeleuse, tant convoitée ces derniers-temps, mais restait dense et dure. J'ai bien prévu de faire encore plus. Achat de sangles (mais novice en la matière, je n'ai pas pris la version élastique!). Trop étant l'ennemi du bien, me voici avec une douleur au muscle du bras. Je les ressortirais plus tard.

Reprendre l'enthousiasme. Comme dit l'homme: "Mords-lui l'oeil!"
Voilà, cela revient. La musculation redevient lente et plus concentrée sur la contraction musculaire. Mes mains se remettent à trembler à la fin du programme (bon signe, c'est adrénergique!).

***
Puis, à la semaine 6 de la détox Fitnext, je rajoute des abdominaux en isométrie ( le jour de marche nordique seule et les jours sans rien...). Ce sont des contractions douces faites en suivant la respiration. Elles n'ont l'air de rien mais travaillent bien la sangle abdominale et sont parfaites pour ne pas me faire mal aux lombaires.


Et quelques gainages supplémentaires:


C'est suffisant pour moi à ce stade de ma reprise en main. J'ai d'autres pistes pour plus tard (Hiit et Trx...) . Et non, pas d'inquiétude, je ne vais pas me transformer... ni en madame muscles, ni en fitness woman... Juste pallier le sharpei en moi.

Se parler...

Cela pourrait paraître surfait mais j'y crois... petite Vanessa, j'y crois!



dimanche 6 novembre 2016

Matin tranquille

... de la musique dans les oreilles, appréciée par tous (après Xixa ou Matthieu Duplessy et les violons du monde), "Certains l'aiment Fip", un spécial enfants (datant tout de même de décembre 2015, merci podcast) ... 


Je vous mets un extrait: la berceuse d'Azur et Asmar que nous ne trouvons pas en version originale... juste parce que mon modèle des Mille et une nuits (plus bas) s'y prête bien.




et du dessin tiré d'un manga pour lui, d'une bande dessinée avec un as de la hachure, "Sharaz-de" de Toppi, pour moi.


L'automne est le mois propice aux premiers cocoonings, aux atmosphères douces, aux jeux... avant d'oser affronter les frimas en cours d'après-midi.


Le sacripant en est à son second, je m'arrête là, frustrée, c'est ce qui arrive quand l'on tente de recopier du très bon sans toucher au crayon régulièrement.

Rajout:
Il a fallu que je le refasse encore...