lundi 2 mai 2016

Les Machines de l'Ile (Nantes)


A chaque fois que nous sommes dans les parages, il nous faut aller le voir, lui, le pachyderme aux yeux verts, lui fait de tonnes de bois de tilleul et de machinerie de métal et de vérins. Voyez, il est ici, , et .


Il nous hypnotise toujours.
Il éternue, nous arrose et nous laisse pantois à suivre sa démarche.


Comme à chaque fois je suis subjuguée par ces créatures immenses qui mettent en avant la nature réelle avec leur mouvement au plus près mais aussi le défi technique derrière. J'aime que la compagnie laisse apparents les rouages, que nous puissions compter les vérins, les charnières, presque les soudures, que le bois ne soit pas peint mais juste teint. J'aime que tout se voit, cela ne retire un rien la magie. Voilà pour moi une magnifique version d'un esprit à la De Vinci. Des dessins, des maquettes, des prototypes, des machines grandeur nature avec en prime la possibilité d'interagir réellement sur un des mouvement secondaire.

Nous avions suivi aussi les premiers projets des Machines de l'île:
- les sorties des géants quand il ne s'agissait que des déambulations dans Nantes de la compagnie Royal de Luxe
- le premier avec le Carrousel des mondes marins

- maintenant il s'agit de peupler l'Arbre aux hérons


Cette fois-ci, pas question de partir sans un livre des croquis de François Delaroziere. qui offre des dessins naturalistes avec leur version mécanique. Du dessin d'art et aussi industriel (au sens de technique permettant de comprendre les axes de rotations et la machinerie derrière). Nous avons bien feuilleté toutes les propositions pour choisir celle-ci plus généraliste (les autres concernent un seul projet) mais permettant d'avoir le plus de grandes machines animales, un des dragons et les géants (seul manque mon éléphant, pris en carte postale!).
Voir en fin de billet. Et dire que j'ai perdu "La visite du sultan des Indes sur son éléphant à voyager dans le temps" dans un train...

***
Puis nous prenons toujours autant de plaisir à déambuler dans la ville de mes études. Découvrir de nouvelles couleurs,



suivre d'anciens pas


(et retrouver Jules Verne à un autre endroit, ici un de ses personnages vers la lune - remplacer obus sphérique par projectile cylindro-conique -),


marcher sur des plaques de verre tellement nombreuses et significatives,


ouvrir une nouvelle porte culinaire (avec des gyotaku sur les murs, des bento et des mochi sur la table)...


  
***
De quoi inspirer le lutin... encore et encore (ou la joie du père d'avoir "investi" dans un critérium)


(et moi aussi)...



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