samedi 22 février 2014

Nous sommes partis sentir l'odeur d'iode et de pins coupés

Le crapouillot est en vacances. Il profite des éclaircies, avec un ou deux pas dans l'eau fraiche mais surtout avec du sable partout, partout, dans le pantalon, le manteau, les yeux et le nez. Les buttes de sable deviennent des forts à escalader et des terrains à dévaler...


Et apprend à bricoler avec sa grand-mère maternelle.
Il apprend toujours à faire du feu, maintenant en partant de plus loin encore.
Frotter l'allumette, mettre les brindilles, souffler dessus bien-sûr.
Oublier d'ouvrir la targette et enfumer toute la maison aussi (chouette! un courant d'air obligatoire à 22 heures!).


Mais il fait plus. Le papa n'est pas là, il peut donc y aller sans la peur paternelle. Conscient du danger mais sans hantise, il prend la hache-marteau... soulève de tout son poids...

Il fend la bûche... oui oui il adore ça. Cela me rappelle tellement les 50 gestes dangereux à faire absolument par les enfants de Gever TULLEY. Soient des gestes de bricolages que nous pourrions trouver dangereux à faire faire aux enfants, qui une fois très encadrés, deviennent des leçons de vie et de considérations des risques.
Fendre une bûche n'est pas anodin! Il faut le bon matériel, savoir où démarrer l'encoche, la bonne position des mains mais aussi le maintien.



Ce n'est pas encore cela mais les abdos ont pris le relais et la colonne vertébrale ne s'est plus pliée de côté, le lutin a fait le dos rond nécessaire et à compris quand retenir la hache et quand la lâcher sur le bois.

Et si l'idée vous semble pertinente, Gever TULLEY vous parle de sa théorie ici (vous pouvez mettre les sous-titres en français):

D'ailleurs il va encore plus loin en présentant une école de l'erreur, une école où n'importe quel projet fou peut être créé, une école de l'engagement.



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