samedi 28 août 2010

Formes géométriques, un début aussi graphique

J'avais l'intention de préparer pour le lutin les formes géométriques mais je n'avais pas les cartes pour toutes alors nous nous sommes contentés de les prendre en main.

Premier contact: retrouver des formes géométriques planes et dans l'espace d'une pochette surprise et les attribuer à chaque carte (cartes trouvées chez "Montessori pour les nuls" et formes géométriques du jeu "Pirate As de la géométrie"). J'ai nommé les formes qu'il ne connaissais pas mais non n'avons fait aucune leçon en 3 temps.

Puis trouver qu'il y a possibilité d'association entre formes planes et dans l'espace.
Et tout de suite, le petit d'homme m'a demandé de les dessiner en allant chercher les formes à dessin... J'ai beaucoup aimé cette démarche spontanée même si je ne pensais vraiment pas utiliser ce matériel, de graphisme et d'acquisition de compétences pour l'écriture, pour appréhender les formes géométriques. La consigne de reposer la forme dès l'utilisation terminée n'était pas au point pendant la séance photo.Prendre un bout de papier coupé aux dimensions, poser la forme extérieure choisie dessus. Contourer avec un crayon de la couleur définie. (Reposer la forme extérieure sur le rangement) Prendre la forme intérieure correspondante, contourer avec le crayon de la couleur adéquate et finir par hachurer l'intérieur de la forme dessinée.

vendredi 27 août 2010

Le parent de la nuit

Nous sommes deux parents, nous avons cette chance. Mais la nuit, je suis seule. Le papa travaille et un compromis a été fait pour qu'il puisse se reposer. Seules les réveils pour cause de maladie ou de fièvre sont affaire des deux.

©Janine TEISSON et Joanna CONCEJO/ Motus, "Au clair de la nuit"dont je parle là

Je ne peux pas dire que j'aime être réveillée en plein sommeil. C'est une catastrophe d'ailleurs avant 3/4 heures du matin: il me faut ce premier sommeil, ces phases de sommeil profond sinon... je baille, somnole, suis irritable et incapable même d'aller jusqu'aux toilettes.

*source indices de sommeil

Sinon à partir de 4 heures, je me lève facilement et suis disponible d'esprit. Ces moments de parentalité sont importants pour moi, c'est une manière de lui dire que nous sommes ses parents même la nuit, que nous le soutenons dans les épreuves. Ne jamais rechigner à sortir de mon lit pour le retrouver, juste pour un câlin, pour une parole, un baiser... ou pour une partie de la nuit. Nous n'avons pas été pour le cododo et n'avons pas non plus mis en place un coucher montessorien expliqué là et la suite ici mais à partir de 5h30/6h du matin il peut venir dans le lit des parents (l'heure n'est pas si déterminée, en fait, c'est 1 heure à 2 heures avant le réveil de la maisonnée).
J'aime me lever, quand il n'est pas malade, je suis désolée de sa rupture de nuit mais c'est comme un moment rattrapé, un moment pris sur le quotidien, un moment entre parenthèse.

*source phases de sommeil chez les petits

J'aime ce moment dans le noir complet, ce moment tactile où il me prends la main, où je lui masse le ventre et lui parle tout doucement de la journée, des événements prévus du lendemain où que nous reparlons de ses cauchemars pas encore si expliqués. Nous reparlons des monstres, des loups, des marionnettes de sa chambre. Nous reparlons des situations où nous les avons rencontrés, mis en scène...

Ses frayeurs nocturnes actuelles sont dû aux moustiques. Sa peau les attire dès qu'il a tendance à transpirer et il fait de multiples réactions... J'essaye de descendre sa température corporelle et de sécher sa peau et puis nous parlons de ces femelles qui ont besoin de sang pour pondre leurs œufs dans l'eau (et non sous sa peau). Il me réclame le cycle de vie et regarde en boucle la vidéo de ce lien

*source cycle de vie du moustique

Et puis c'est la nuit. J'aime par dessus tout prendre conscience du noir, de mes propres frayeurs nocturnes, je suis aux aguets sensitifs. Alors je fais à chaque fois la même chose: j'ouvre les volets, la fenêtre par n'importe quel temps et à n'importe quel moment de cette seconde partie de nuit (au pire on se planque sous la couette s'il fait froid!). Nous nous asseyons, nous écoutons le "silence", le vent, la route si proche mais si absente de notre perception la journée. Nous fermons les yeux et sentons le vent ou l'air chaud de la nuit. Et puis nous regardons ce noir, pas si noir. La nuit dans Paris la luminosité est là, nous regardons le vent, la nuit et ses teintes de gris sombres, le luminosité par les réverbères, les fenêtres d'en face.




Et puis nous parlons (ou pas) en regardant le lever de soleil. La luminosité me fait tellement de bien, je suis en manque et rêve de réparer mon réveil simulateur d'aube, alors c'est vrai que je profite de ces levers de soleil de la chambre du lutin.
Et puis dès que le ciel devient bleu ou blanc, les oiseaux se réveillent et chantent à profusion, puis se laissent aller au silence et les dialogues reprennent, un peu, moins tenus. C'est le seul moment où j'aime les pigeons. J'ai d'ailleurs cru pendant quelques mois qu'il s'agissait de chouettes, quelle déception! Les chats se réveillent bien après.
J'ai souvent voulu aussi, avant que le soleil se lève, voir les danses des chauve-souris de Paris. Une était venue jusque dans notre salon et a tourné 4 /5 fois avant de retrouver la sortie... et puis avant-hier j'en ai revu une... un pur bonheur de savoir qu'à Paris il y a aussi une faune.

"Quel Parisien se douterait qu’à Paris voisinent le renard et la fouine, le lucane cerf-volant et le papillon machaon, le martin-pêcheur et le faucon crécerelle, le lézard des murailles et le crapaud accoucheur, la libellule aeschne bleue et le bombyx de l’ailanthe, le pseudo-scorpion et le varroa des abeilles, la méduse Craspedacusta et la mulette des peintres, le silure glane et l’anguille... ?
A Paris cohabitent près de 1290 espèces animales." Plusieurs centaines d’espèces d’insectes (dont 500 de coléoptères, 50 de punaises (!), 100 de papillons, 35 de poissons, 29 de mammifères, 44 de mollusques et même 9 de lombrics et une espèce d'éponge ! "
(extrait de renard, chauve-souris, fouine... à Paris)

Rajout du 04/07/2011: et le début d'une nuit ici..

mercredi 25 août 2010

...

... en attente, il est en attente de l'école, les semaines avec moi clouée à la maison et un peu ronchonne depuis notre retour de la mer ne lui vont guère. Il est en attente de son copain, en attente d'activités, peut-être d'organisation. Il est en attente de pouvoir courir, de pouvoir bouger, de pouvoir crier aussi.

... en attente, je suis en attente d'un temps plus disponible, en attente d'un thé dégusté aussi (les écrits des blogs connaisseurs me font de l'œil, les reportages sur les chemins de thé aussi et quelques lectures... et puis il y a ces petits quiproquo: mon compagnon me voyant tartiné de vert/feuille mon pain beurré à la purée d'amande "Mais tu le mange aussi ton thé?". Oui, oui, mon amour, certains en pesto, mais là ce sont des paillettes d'algues. Et puis mes thés qui attendent (depuis si longtemps) de partir chez une maman liseuse, accompagnatrice d'enfants dont son korrigan et mystérieuse, avec des livres cerf-volants... Mon lutin qui regarde mon étagère de précieux et me demande quand je vais refaire un thé avec le nez.

... renfrognée de ne pas savoir où j'en suis, las d'une tension pendant les vacances, pas assez rassérénée pour démarrer mieux une année scolaire, pour organiser ma vie et trouver de l'air dans notre petit chez-nous. Lasse aussi de ne pas pouvoir faire les achats qui nous rendraient pourtant la vie plus facile.

... le sourire aux lèvres et même le cœur à la chamade à certains fous rires dû aux confusions langagières du lutin...
Nous parlions de fromage avec lui et sa grand-mère et je lui indiquais que petit, il adorait le même qu'elle, le gouda au cumin. Nous parlions des fromages que nous aimions avec l'âge, des goûts qui changent quand il nous dit: "- J'aime aussi le corps humain - Euh, oui tu aimes beaucoup découvrir les organes, les muscles, les os - ..." A son regard éberlué j'ai compris " - Mon amour, le gouda au cumin et non le corps humain!"
Et puis "- Il fait chaud, je te fais l'épouvantail" au lieu de l'éventail
Ou encore cette alternative à ne plus lui répéter les conventions qu'il oublie en ce moment... à chaque "s'il te plait" oublié je tends mon nez pour un bisou... cela change de mes énervements à répétition suite à ses demandes autoritaires.
Ou cette toute nouvelle manie d'appeler ses mamies/ papis etc par leur parenté "le papa de" grâce aux maisons familiales consultées en permanence.

... en attente de moments de création: mes mains ne bougent plus, elles ne savent plus décrire ce qu'elles voient, si ce n'est en tapant sur un clavier ou en écrivant avec un objectif de partage (et pas de création)... j'ai envie de dessiner, de croquer la vie, de me mettre à crocheter...

J'ai besoin de sourire, de rire, de pouffer (et même peut-être de hurler)... en attendant, un peu de Paris Combo, "Moi, mon âme et ma conscience":



Moi, mon âme et ma conscience discutons nuit et jour

de tous ces problèmes qui nous tournent autour
mais là où ma conscience dit oui, mon âme dit non
alors discuter oui mais à quoi bon ?
puisque moi, moi j'en ai marre
mon moi me dit qu'il en a marre
mon moi il dit qu'il en a marre
pour moi la vie est un cauchemar

Alors moi, mon âme et ma conscience discutons nuit et jour
j'sais pas pour vous mais pour mois c'est tous les jours
que je travaille ma cervelle
et que mon âme est partie dans un bruissement d'ailes
alors mon moi il en a marre
mon moi me dit qu'il en a marre
des problèmes de conscience il en a marre
pour moi la vie est un cauchemar

Car si le monde ressemble à c'qu'on a dans la tête
c'est pas long à comprendre pourquoi tout ça ne tourne pas très net

alors moi, mon âme et ma conscience discutons nuit et jour
mais depuis que mon âme est partie ma conscience me fuit
mais mon moi toujours fidèle au combat
continue à me sussurer tout bas
alors là moi j'en ai marre
mon moi me dit qu'il en a marre
du vague à l'âme il en a marre
pour moi la vie est un cauchemar

Car si le monde ressemble à c'qu'on a dans la tête
C'est pas long à comprendre pourquoi tout ça ne tourne pas très net

Alors moi, mon âme et ma conscience discutons nuit et jour
autour d'un joli petit abat-jour
nous unissons nos forces vives
et crions d'une même voix active
alors là on en a marre
nous on te dit qu'on en a marre
en toute conscience on en a marre
pour nous la vie est un cauchemar

Moi j'en ai marre

mardi 24 août 2010

Un peu de douceur

Pour dire encore combien j'admire cette auteure/illustratrice dont je dis le plus grand bien là.

Un film d'animation, "Le banc", illustré par Kitty CROWTHER donc et Bruno SALAMONE, musique de Sissi LEWIS

vendredi 20 août 2010

Le cerveau d'un autiste pour nous aider à réfléchir et à apprendre les langues étrangères

En lisant "Je suis né un jour bleu" de Daniel TAMMET dont je vous parle ici, j'avais envie de comprendre le quotidien d'un enfant autiste. Je n'avais pas encore conscience qu'il s'agissait là de la biographie d'un autiste savant, asperger et synesthète. Je voulais mieux saisir leurs comportements et leurs difficultés et je découvre une richesse intellectuelle dont je ne doutais pas mais qui prend là des proportions de génie des mathématiques et des langues... les chiffres et les mots ont pour Daniel TAMMET des textures et des couleurs... les nombres sont des paysages...

Un document édifiant... (prenez le temps de le regarder...)


Docs de choc - Daniel Tammet 1/2
envoyé par laconik. - Vidéos des dernières découvertes technologiques.

Docs de choc - Daniel Tammet 2/2
envoyé par laconik. - Les derniers test hi-tech en vidéo.

qui donne encore plus envie de s'offrir son second livre et sa méthode d'apprentissage des langues étrangères.

mercredi 18 août 2010

Expériences avec les insectes, une voie à suivre... et un prédateur d'escargots

Cela fait plus d'un an que les figurines d'insectes (ou petites bestioles) et quelques cycles de vie sont arrivés chez nous. La curiosité du petit d'homme était au même stade que pour toutes les figurines. Il a fallu près d'un an pour que cette curiosité revenant par période soit accompagnée d'une envie d'apprendre sur ces bestioles... les coccinelles ont été ses premières observations en vrai et ont accompagnées les lectures du soir des Premières découvertes de Gallimard.

Cet été fut le tour de l'observation encore plus aboutie avec interaction : resituer l'insecte capturé dans son environnement, recherche des informations le concernant...

Le lutin a ainsi préparé une "maison à escargots" pendant les vacances en mettant les spécimens dans une bassine avec des plantes, des morceaux de feuilles, de pommes et un peu d'eau... Tous les matins c'était la chasse aux escargots sous les grandes feuilles du jardin (sans compter ceux qui s'évader de la maison/prison).

Ma maman passait quelque fois avant pour en écraser certains afin de limiter les spécimens observés et surtout les nuisibles de son jardin. A mon grand regret: j'aurais préféré offrir les vers luisants (ou autres insectes mangeurs) ou encore un hérisson (entre autres prédateurs) pour une élimination naturelle ou question éducation, dire non au loupiot en lui indiquant la raison. Les escargots écrasés ont alors offert une autre observation, moins agréable, des asticots de mouche dans les dépouilles (éliminés avec rage et précipitation).

De retour à la maison, il reprend toutes les figurines et souhaite savoir où sont les pupes et de qui sont les œufs (parce qu'il en a trouvé dans la nature).

Nous reprenons les cycles de vie (dont certains de René MICHAUD), il s'agit alors de discrimination visuelle sur les schémas: le bombyx à soie, le papillon, la grenouille, la fourmi (difficile de retrouver les étapes), le ténébrion et la coccinelle bien-sûr... (le cycle de vie du ver de terre n'a pas été trouvé alors j'ai à chaque fois des doutes du sens...) Le langage se fait plus régulier: pupe, chrysalide, œuf, nymphe, larve, chenille, têtard...


"Expériences pour découvrir les animaux" de Delphine GRINBERG et illustré par Delphine RENON reprend un nombre d'ateliers permettant aux enfants de regarder et de comprendre que les animaux (et les insectes) suivent un autre mode de vie et de communication et que nos interactions peuvent être respectueuse...
"Jean-Henri Fabre, les enfants de l'été" de Margaret J.ANDERSON et illustré par Marie LE GLATIN KEIS reprend certaines observations de l'entomologiste et nous apporte quelques expériences sous l'œil d'un petit garçon de 10 ans. Un très bel ouvrage pour les amoureux des insectes permettant vraiment de les respecter dans leur environnement et de découvrir tous leurs talents (et stupidité aussi quelque fois). Je vous le recommande chaudement pour ce format histoire du soir mais aussi pour tous les détails d'une vraie observation scientifique. Le chapitre sur les coléoptères nécrophores va me servir pour la décomposition. Je parle de ce livre ici.
Ces deux livres offrent encore d'autres voies:
- observation en capture si possible vivant (avec une maison à escargot grand luxe)- observation dans son milieu naturel
- élevage d'insectes
- récolte de preuves d'insecte, d'indices
- mimer les comportements
- changer nos préjugés sur eux
- se renseigner
- et faire des expériences (les "tours" de Mr Fabre, célèbre entomologiste) : mettre des obstacles sur un chemin, piéger et libérer etc...
ex: mettre la procession des chenilles du pin en rond

mardi 17 août 2010

Instants de vie pratique

Les vacances ont été une période où le lutin partagea beaucoup de temps avec sa grand-mère, son papy-tonton et son arrière grand-mère. Nous, ses parents, l'avons vu en fait évoluer avec les uns et les autres et le retrouvions à des moments de journée.
Ses activités ont été différentes, ses approches aussi. Il restait cependant quelques traces des manipulations qu'il adore dans la préparation des repas...

L'ecossage de haricots demi-secs, le placement des abricots à passer au four (trou en bas et fesses en haut), en mettant ma main sur la sienne l'épluchage de 2 pommes de terre, les radis séparés de la racine et des fanes et rincés, ses servir du lait directement de la bouteille au bol mais aussi ses premiers seitans, protéines végétales à base de gluten de blé, d'eau et de shoyu (comme quoi la préparation est un vrai jeu d'enfant).
Le tout étant de l'intégrer au maximum aux actes du quotidien.

lundi 16 août 2010

De retour

Nous sommes revenus, le papa depuis une semaine, nous depuis samedi.

*source d'une photo du film "La Baule-les-pins" de Diane KURYS (film dont je revois une scène principalement: l'arrivée en voiture et le chat noir écrasé, pour avoir suivies les prises du haut du garage de mes grands-parents, odeur de crêpes allant jusqu'aux acteurs en pause, juste au dessous de moi)

La vie se fait plus étriquée: d'une maison spacieuse, nous revenons dans notre tout petit chez nous, chargé de livres, de matériels d'éducation, de pots et produits bizarres normalement comestibles... et puis encore et encore des livres, partout, partout, des piles et des piles instables. Plus étriquée aussi devant la masse de rangements, de tris, d'énergie à mettre en œuvre pour reprendre le cours des choses.

Un peu de blues... beaucoup en fait, la pluie nous attend mais c'est peut-être tant mieux: mon entorse de la cheville gauche me laisse bancale et très peu relevable du sol... le lutin est patient, nous sortirons plus tard.

Et puis une bonne chose: pouvoir reprendre pied dans mes émulations intellectuelles, lire les blogs que je n'avais volontairement pas visités pendant les vacances par manque de cette disponibilité permettant d'une part de prendre les partages offerts, d'autre part de confirmer ma présence, un suivi, une envie de partage. Ma correspondance pourra reprendre aussi... j'ai malheureusement laissé passer un mois de vie pour certains qui ont connu de durs moments pendant ce laps de temps.
Je vais aussi proposer des cheminements autres, vous proposer d'autres blogs que les miens... à suivre.

jeudi 12 août 2010

Décomposition organique, source alimentaire

La tentation est trop grande: le lutin ramène de la plage les êtres vivants échoués... des crabes quelques fois mais aussi des coquillages habités etc... Ce n'est pas de la pêche ou de la cueillette mais bien de la récupération de dépouilles qui, parce qu'elles sont en coquille ou carapace, ne semblent pas "mortes". Nous avons vu un goéland, culbuté par une voiture, finir sa vie devant nous mais la notion de mort est encore difficilement compréhensible pour le loupiot de près de 4 ans.
Alors comment faire? Nous lui expliquons que les crabes sont morts et que l'intérieur, puis ensuite la carapace, vont se détériorer, devenir débris que d'autres animaux et végétaux mangeront... Qu'il va sentir de plus en plus mauvais (oui, oui, il n'est pas question de refaire un land art sans précaution de "nettoyage du dur") et que le mieux est de le laisser là où il est mort pour qu'il soit utile aux autres êtres vivants du même environnement (à la mer etc...). Je lui ai présenté ce schéma qui permet de voir que tous les animaux et plantes marines, même morts, rentrent dans la chaine alimentaire.


Et pour l'aider à mieux comprendre la décomposition et voir tous les necrophages qui mangent la matière organiques, nous prenons les feuilles et tout le cycle dans le sol.


*source des décomposeurs de matière organique


mercredi 11 août 2010

Kriyas ou gestes d'hygiène quotidienne venus du yoga

Dès que je passe chez ma maman, je trouve dans ses magazines mis de côté à mon intention ou dans les livres empruntés ici et là des pistes pour une hygiène du corps. Je suis de plus en plus réceptive à la prévention plutôt qu'au traitement et souhaite aussi trouver des solutions qui me semblent presque du bon sens pour les gestes d'hygiène du quotidien. Les makkho-ho sont du même acabit: ces mouvements de shiatsu zen sont autant de pratiques corporelles qui, en plus d'étirer les méridiens, offrent des assouplissements du corps et des membres.

Je ne pratique pas le yoga mais je viens de tomber sur des pratiques d'hygiène qui m'interpellent et me parlent. Les Sat karma (Shat Karman ou... Kriyas) sont les purifications corporelles préparant l'esprit à ne plus être gêné par sa corporalité et atteindre un contrôle du mentale et un état de supraconscience enseignés dans le Hatha yoga. C'est un langage qui m'est très étranger mais vous saisirez mieux en lisant ce lien. Ce qui m'intéresse est la pratique de santé et d'équilibre psycho-corporel.
Les 6 purifications (estomac, colon, nez, yeux, abdominale et appareil respiratoire) sont impressionnantes et méritent pour certaines un véritable enseignement. Les voici extrêmement bien mises en contexte dans ce billet du blog yogamrita que je vous recommande si vous aimez le yoga (mine d'informations et de pédagogies). Non pratiquante de yoga et encore peu encline (réceptive ou prête) à des gestes presque d'ascétisme, je suis motivée seulement par certaines d'entre elles... il me faudra encore quelques années et de nombreuses mauvaises habitudes alimentaires ou de vie en moins pour les autres.

*source image des kriyas yogamrita (lien plus haut)

Le premier nettoyage qui m'interpelle est le Neti, le nettoyage du nez. Je ne suis pas plus que les autres sujette aux rhumes et n'ai pas de sinusites mais j'ai fortement une impression de derrière-nez pris et puis, devrais-je l'avouer ici (oui puisque c'est pour la partage et non pour une belle image de ma personne): je ronfle, oui, oui rien de sexy dans l'histoire et ma surcharge pondérale n'est surement pas la seule cause à ce ronronnement nocturne.

*source neti pot ou lota
Ainsi grâce au lota (petite théière ou arrosoir de nez), je pourrais laver consciencieusement le nez avec la méthode Jala Neti, autrement que par le sérum physiologique ou le nettoyage après eau de mer que nous faisons, nous occidentaux. J'ai même lorgner sur le cathéter pour un nettoyage encore plus net: le Sutra Neti (au grand dam de mon homme qui n'imagine pas ce fil de caoutchouc rentrer dans une narine pour sortir par la bouche). Pour mieux comprendre n'hésitez pas à lire ce billet très complet sur le Jala Neti, sur cet autre lien vous aurez les différentes étapes du neti (cavité nasale haute ou en lien avec la bouche, avec de l'eau, du lait ou le cathéter) et vous offre la seule vidéo sur les Kiyas (vous comprendrez pourquoi en suivant les autres) avec cette démonstration de Jala et de Sutra Neti.

N'hésitez pas à prendre connaissance des autres Kriyas pour lesquels je n'ai pas encore été plus loin qu'une simple explication : le Tratak sur le regard, le Basti, lavement du colon et son pendant le jeûne, le Kapalabhati, nettoyage du système respiratoire, le Nauli, brassage abdominal, dernier des Kriyas possible vu son obligation de maîtrise en yoga et le Dhauti, nettoyage de l'estomac pour lequel Yogamrita n'a pas encore fait de billet!

A ceux-là, nettoyage intérieurs, je rajouterais des gestes santé de yoga ou ayurvéda: le yoga des yeux et le le soin de la bouche.
Quel programme!

mardi 10 août 2010

Jazz manouche sous le rassemlement planétaire

J'ai beau écouter de la musique, je n'ai toujours pas l'oreille musicale.
J'ai découvert récemment que ma grand-mère maternelle, enfant, chantait dans des choeurs à l'église, elle accompagnait aussi son père dans un orchestre où il était trompettiste. Avant-hier, j'ai écouté ma tante maternelle et son mari au concert de leur chorale. Que c'est étrange cette impression que ma famille a baigné, un peu ou plus, dans la musique et que moi, je n'en ai jamais entendu. Du côté paternel si, mais pas en partage. Je me suis construite avec BREL presque exclusivement.

Toujours pas l'oreille musicale. Enfant je n'arrivais pas à repérer les familles d'instruments de musique malgré l'écoute intensive de "Piccolo, Saxo et compagnie" de Jean BROUSSOLLE. Alors à chaque nouvelle rencontre amicale ou amoureuse, j'ai profité des partages pour me faire une idée de mes goûts : chansons françaises à texte, confirmée par des découvertes faites seule... mais aussi, de plus en plus, jazz et swing. Alors ces dernières années, quel plaisir quand un nouveau groupe m'est présenté... "Paris Combo" reste un groupe que je suis avec énormément de jubilation, le collectif "G-Swing" m'avait assez interpellée, un rappel de la culture swing aussi et maintenant je me soupçonne future inconditionnelle de "La Pompe".

Avant que le papa ne reparte, nous avions profité d'une soirée en amoureux pour savourer un concert au pied d'une petite église.

La Pompe, groupe de jazz manouche swingant et ethnique, nous a offert une superbe proposition bien dansante. De quoi chercher leurs nouveautés mais aussi leurs anciens morceaux!


La Pompe
envoyé par tutendoutes. - Regardez d'autres vidéos de musique.

La piste de danse était sous un ciel magnifique constellé du rassemblement planétaire de Vénus, Mars et Saturne.

*source le rassemblement vu de Reims

lundi 9 août 2010

"Cela t'est facile d'écraser une chenille...

... Mais maintenant , recrée-là!" Lanza del Vasto

Toujours des insectes, ici et là, un charançon reconnaissable à son rostre (nez) en forme de groin, une libellule (une paire d'ailes moins large) ou une demoiselle (deux paires d'ailes identiques) encore non identifiable pour moi au vol, des escargots (oui oui pas insectes du tout), des araignées (non plus), une minuscule chenille... Le lutin se créé peu à peu des formes d'interaction moins "typées": il passe son envie de détruire sur les coquilles d'escargot vides, vite piétinées, sur les larves de mouches hébergées par un insecte en décomposition, écrasées avec rage... et libère les autres en prenant soin de le faire là où ils mangeront bien.

mais aussi d'autres sur les pages des livres...
un livre de mon enfance "Un petit trou dans une pomme" de Gorgio VANETTI
un nouveau livre sur les légumes où les insectes passent de page en page "Inventaire illustré des fruits et légumes" de Virginie ALADJIDI et illustré par Emmanuelle TCHOUKRIEL.

Le premier offre un premier imagier des fruits et légumes: sous forme de pochoir aux dégradés de couleurs stylisées... les insectes apparaissent à la plume très précis, presque comme une description d'entomologiste. Le chenapan aime que l'on reprenne sa lecture dès que nous revenons ici: une chenille qui a faim et va d'un légume à l'autre sans jamais pouvoir se rassasier car expulsée par un insecte pas commode... La répétition dans le texte, les insectes dessinés et ce trou cartonné en font un classique... Au départ, époustouflé par le trou dans le livre et la transformation de la chenille en papillon, il aime maintenant reprendre les pages et poser des questions sur les bébêtes égoïstes empêchant la chenille de manger.

Le second, une merveille, offre un inventaire des fruits et légumes sur plant, j'en reparlerais sur le blog littéraire... Le postulat graphique est complètement opposé au premier: les légumes sont maintenant croqués de manière presque scientifique et les insectes de manière sommaire mais précise.© Virginie ALADJIDI et Emmanuelle TCHOUKRIEL/ Albin Michel

En plus des comestibles dessinés de manière le plus reconnaissable au rotring et aquarellés, se cachent de petites bêtes... pour le plaisir. © Virginie ALADJIDI et Emmanuelle TCHOUKRIEL/ Albin Michel

Le loupiot aime cette succession avec des détails et surtout la remise en contexte des insectes.
Parce que oui, il aime savoir leur environnement et surtout qu'ils ne soient pas d'office dangereux.© Virginie ALADJIDI et Emmanuelle TCHOUKRIEL/ Albin Michel

jeudi 5 août 2010

Ce n'est pas pour les enfants


Magnifique "Alma": poupées porteuses de tous les rêves et les cauchemars!

Réflexions sur le bord de ma route

Je trouve la vie bien faite. Elle ne m'a pas toujours gâtée et je suis sûr que pour certains elle a même dû être terrible à vivre quelquefois. Pourtant elle m'a offert, même au plus fort des épreuves, des obstacles, des souffrances, de quoi surmonter mes peurs, de quoi aller de l'avant, de quoi grandir de ces moments. Je reste étriquée avec bon nombre d'angoisses (même de terreurs) qui pour certains ne sont rien que du quotidien mais...
A chaque nouveau pas accompli se découvre un bout de chemin que je ne voyais pas encore. Toute chose est arrivée quand j'étais prête: prête à affronter le pire, prête à une remise en question, prête à une autre réflexion. L'intertextualité dont je parlais ici et là sur ce média concernant la littérature et aussi une inter-relation avec les personnes, les réflexions autour. Je deviens plus sensible à tel discours, moins à ce dernier etc... Certains livres aussi prennent une nouvelle dimension à une nouvelle lecture, je suis plus disposée à l'entendre, à la lire.
Par moment ce sont des sauts plus loin mais c'est souvent à si petits pas que des fois j'ai envie de courir me trouvant lente, lente, si lente. J'aime me dire qu'il m' fallu passer là, puis là, à droite, à gauche, derrière, devant, sur ce côté, sur celui-ci, pour découvrir quelquefois que je tournais juste autour de quelque chose d'important pour moi.
Je n'ai pas peur de vieillir (si je garde ma tête et mes capacités de subvenir à mes besoins primaires) peut-être pour cela, pour ce cheminement de plus en plus clair, de plus en plus vaste (précis serais si présomptueux!). J'ai l'impression d'aller de l'avant sans savoir où j'arriverais mais c'est jouissif.

Tout est comme ça. Ce blog me permet de voir aussi le chemin parcouru depuis son ouverture, entre ce que j'écris et les partages des autres lectures ou des lecteurs.

Mes premières approches de l'éducation, des pédagogies, étaient loin d'être aussi ciblées que maintenant, je voulais juste un moyen en adéquation avec le fait de considérer mon enfant comme un être respectable, pas un futur adulte ou une minorité ou juste un potentiel (si ce n'est le meilleur de ce terme: la profusion de génie, de vie, d'énergie, d'amour qu'il est sans nous et que nous ne devons pas tarir). En prenant la première becquée de cette réflexion en sont arrivées d'autres, et encore d'autres et d'autres... de plus en plus claires (et si peu évidentes dans la pratique, si peu semblables à mes réflexes si stéréotypés et construits par une éducation (un manque ?!) et un passé. Je découvre des approches qui m'interpellent. Et même si mes lectures sur les enfants sauvages (nature, culture, éducation, lien social, pédagogie) ou sur l'autisme ne me servent pas au quotidien, elles m'ont apportée, je crois, mes plus belles amitiés.

J'ai cherché (est-ce du passé?) à fuir aussi en souhaitant vivre de par le monde, être une globe-trotteuse. Alors oui, partir rencontrer d'autres peuples, partager si possible leurs richesses culturelles et humaines, me connaitre et revenir. J'ai adoré l'ethnologie ou l'anthropologie dans mes études. J'avais l'impression d'être sensible aux minorités ethniques ou même normique (peuplades reculées mais aussi troubles du comportement), peut-être de cette sensibilité de gare (comme un roman de gare, pas très approfondie). J'ai toujours envie de regarder de leurs côtés sans vraiment prendre en compte que le travail est à faire ici. A considérer partir pour un temps dans un temple zen ou vouloir mettre à profit un temps de vacances pour faire du bénévolat dans un autre pays, j'ai oublié que je me fuyais. Il me faut des lectures, des échanges, des années pour considérer que, sûrement, la richesse humaine est autour de moi, à ma porte, dans ma famille (oui, oui même si certains m'ont paru être mes meilleurs ennemis!). Encore pire, certaines lectures, lues à un moment propice, "S'occuper de soi et de ses enfants dans le calme, bouddhisme pour les mères" de Sarah NAPTHALI, me poussent à considérer que se connaitre est aussi une affaire de présent, ce n'est pas un moment préparé ou sorti de la quotidienneté mais bien à chaque instant, devant chaque difficulté.
Je ne rechignerais tout de même pas contre un tour "de" monde.

J'ai entamé mes découvertes de bizarreries gustatives pour le plaisir de manger. Je comble encore, je fuis encore mes émotions... fuir ou ne pas savoir qu'en faire, ou culpabiliser de les avoir: enfin ne pas accepter qu'elles soient miennes, éphémères et constructives si elles m'apportent autre chose. Alors j'avais pris le parti de contrecarrer l'esprit familial: je suis devenue dévoreuse, de vie, d'amour, de temps, de moi, de nourriture. Il me fallait encore plus de découvertes, encore plus de produits et de la nouveauté, de la différence. Ma rébellion n'a pas été aussi éloignée de ma famille en fait car je reprends certaines transmissions ou bribes d'idées (quelques éléments japonais de macrobiotique, des plantes sauvages, des huiles essentielles). Je m'évertue encore à me trouver plus rigoureuse, plus précise, moins dilettante et surtout plus "crédible" parce que plus renseignée mais c'est sûrement encore une impolitesse. Après quelques découvertes, de celles que l'on note tout de suite pour être originale, je découvre que j'ai envie d'aller plus loin. Que cette simple divagation de plaisir gustatif m'appelle vers une autre réflexion, elle plus intense, concernant beaucoup plus mon cheminement personnel.
Ainsi je viens encore de lire un livre qui me parle, que je lis comme si je l'attendais: "La nature nous sauvera, réponses préhistoriques aux problèmes d'aujourd'hui" de François COUPLAN. Je parlerais surement en détail de ce recueil d'entretien mais ce qui m'a touchée c'est ce concours de circonstances qui me font l'avoir lu, encore un: cette curiosité pour nos belles mauvaises plantes, ce délai entre le début de la curiosité et mes différentes approches pour en faire autre chose qu'une activité de snobisme passager (lectures, réflexions, balades vaines, recherches, prises de contacts et même début de partage savoureux). Mais aussi ce début de recherche plus autarcique. Non, non je suis encore accrochée au confort, pas contre le camping en terrain naturel (et non dans un camping) mais encore bien contente de trouver du papier toilette. Je continue à me renseigner (à défaut de pratiquer tout) sur les moyens de répondre soi-même à ses besoins (du moins alimentaire): faire son pain, jardiner son potager, faire ses laitages ou yaourts mais aussi cueillir et glaner. Et voilà que ce livre arrive dans mes mains! Il est question de bon nombre de travers de notre humanité découlant de l'agriculture. Mais c'est surtout une incitation à reprendre pied, à redécouvrir la nature, pas la part de campagne que l'on confond souvent avec la nature mais bien celle profonde, apeurante, non soumise. Se familiariser, vivre avec elle, en obtenir des réponses (aux besoins mais aussi aux questions, aux peurs). J'aime cette approche de la transmission plus qu'écologique: spirituelle. Les présupposés: commerce équitable, tourisme éthique, ONG mais aussi découvertes de la nature volent en éclats. La critique, les réflexions se font abouties et sortent du carcan joliment écolo-chic. J'y ai trouvé de nombreuses voies de réponses pour mes ambitions de vie et pour mes approches de l'éducation à la vie, à la nature soumise à l'humain, aux besoins et aussi à la nature authentique. Un lâcher prise que j'aimerais découvrir, pratiquer au quotidien. Hier je n'aurais lu qu'une position, soumise à débats et qu'une ouverture sur la dégustation de végétaux sauvages!

Dans le même esprit, pour être différente mais aussi me trouver, je fouinais vers toutes les sources de spiritualité ou de bien-être possible, une sorte de consumérisme aussi. Alors au fond de ces pérégrinations restent des envies persistantes, comme une sorte de kama yoga (mettre sa spiritualité dans la trivialité des actes quotidiens) ou plus simplement une hygiène de vie, alors je découvre le shiatsu (et les makkho-oh) mais aussi une forme de spiritualité bouddhique, une envie d'hygiène presque yogique (enfin sur certains points, je rappelle que je suis encore une jouisseuse, gourmande, grassouillette, faible et pas encore très volontaire).

A suivre... ou pas

lundi 2 août 2010

Sur la voie de la cueillette gourmande

"Il faut acquérir la confiance. Un pas doit être franchi. La tâche s'avère plus aisée avec quelqu'un pour vous guider. On commencera par apprendre à reconnaître quelques végétaux faciles à identifier et impossibles à confondre avec d'autres. Le meilleur exemple en est sans doute l'ortie: elle pique dès qu'on la touche. Le contact est désagréable, certes, mais se révèle un moyen efficace de ne pas se tromper, même en pleine nuit et par temps de brouillard. " (extrait de "La nature nous sauvera" de François COUPLAN)

Chaque fois que je retrouve ma maman, je déguste encore les récoltes de cueillette, de juste au bas de l'escalier de la maison aux bordures de mer. Les essais sont quelque fois âpres, durs et déstabilisants mais mes petits pas se font pour me familiariser avec des plantes sauvages comestibles. Plantain, myrtilles, onagre, nombril de vénus, griffe de sorcière, grande consoude, pissenlit, bourrache, yucca, ortie, fleurs de robiniers et suc de chèvrefeuille bien-sûr depuis des années, mais aussi cette fois-ci pétales de goyavier, feijoa (entre le litchi et les fruits compotés), un délice doux à s'offrir comme une gourmandise d'enfant, allez donc lire ici sur ce pétale, ne jus par exemple.
C'est le premier pas: cueillir avec quelqu'un, prendre note, les savourer et savoir se les approprier.

Je ne connais pas encore ma gamme de plantes sauvages mais j'apprécie démarrer ainsi... Les livres se succèdent aussi pour me familiariser, pour y arriver mais l'exercice me semble difficile: seuls quelques plantes me sont familière grâce aux livres, la jeune feuille de tilleul (parce que ce n'était pas dur de trouver l'arbre bien connu depuis mon enfance) , les griffes de sorcière, la criste maritime et les nombrils de vénus. Et même si je lis avec assez d'assiduité les blogs de cueilleurs/glaneurs que vous retrouverez dans la colonne de gauche en bas de mon blog culinaire en particulier celui de Colibri et celui de CitronVert.

Un approche grâce à la passion d'autres... et puis après j'espère des cueillettes régulières, guidées... et non guidées. Et puis une leçon par coeur des plantes toxiques avant de reprendre par le début et un peu de botanique... à suivre (les débuts sont repris ).

dimanche 1 août 2010

Petits instants "volés" de vacances, à l'ombre

Les vacances! Mais qu'est-ce donc ce temps pour une femme qui ne travaille pas, enfin pour moi donc? Je ne travaille pas dehors, hormis quelques petites choses qui passent inaperçues sur un CV. Je m'occupe beaucoup par contre et pas seulement pour moi, ma famille ou ma maison. Alors ce temps de vacances ?


Si: c'est un peu plus de repos, oui. Mais comme le dis si bien Flo Makanai, c'est un temps aussi d'organisation, d'anticipation sur le retour... je n'ai pas de poste à l'extérieur mais mes journées sont chargées. Bon il y a bien le fait que nous n'avons qu'un seul enfant alors, comme les parents de famille nombreuse me le diraient je manque d'organisation... oui, oui. Bon en séjour chez ma maman, nous pouvons compter sur elle pour s'occuper souvent du lutin, pour lui préparer à manger quand il ne prend pas le menu adulte. Du repos donc... quelques soirées en amoureux aussi mais pas encore de sérénité. Cela s'apprend. Oui, d'accord. La vie est aussi un cumul de petites épreuves, de moments moins doux qui nous poussent à trouver des forces intérieures.

Alors ce sont des moments pris séparément ou en groupe qui prennent une saveur.
Des lectures dehors à la rosée sur la chaise longue emmitouflée dans une couette.


Des livres lus, sur l'éducation mais aussi sur l'autisme, le thé, l'ethnobotanie ou des romans: "Je suis né un jour bleu, à l'intérieur du cerveau extraordinaire d'un savant autiste" de Daniel TAMMET, "Parents efficaces, une autre écoute de l'enfant" du Docteur Thomas GORDON, "Voyages aux sources du thé" de Catherine BOURZAT et Laurence MOUTON, "La nature nous sauvera, réponses préhistoriques aux problèmes d'aujourd'hui" de François COUPLAN.
Des recherches pour que le loupiot ai des réponses.
Des envies de dessins et de peinture.
Et une intolérance au soleil qui me bloque à l'ombre et à la maison.
Et oui, des vacances sous contrôle car mon phototype est faible et que mon capitale solaire épuisé.

*source
"Le phototype est une catégorisation des types de peaux vis-à-vis de leur sensibilité au rayonnement ultraviolet. Le phototype permet d'estimer le risque lié à l'exposition solaire pour chaque type de peau et de déterminer l'importance des protections nécessaires. 6 phototypes, correspondant à 6 types de peaux et couleurs de cheveux, ont été identifiés :
plus le phototype est faible, plus le sujet doit se protéger du soleil.
PHOTOTYPE 1. peau très claire, blanche, cheveux blonds ou roux, yeux bleus ou verts et des taches de rousseur qui apparaissent très rapidement en cas d'exposition : Brûle facilement, ne bronze jamais
PHOTOTYPE 2. peau très claire, qui peut devenir hâlée, des cheveux blonds ou châtains clairs, des taches de rousseurs qui apparaissent au soleil. Brûle facilement, bronze à peine
PHOTOTYPE 3 : Peau moyenne, des cheveux blonds ou châtains, peu ou pas de taches de rousseur. Brûle modérément, bronze graduellement
PHOTOTYPE 4 : Peau mate, des cheveux châtains ou bruns, aucune tache de rousseur. Brûle à peine, bronze toujours bien
PHOTOTYPE 5. Peau brune foncée, naturellement pigmentée, cheveux et yeux noirs : brûle rarement, et bronze beaucoup.
PHOTOTYPE 6 : Peau noire, cheveux et yeux noirs, ne brûlant pas
" (source)
Des sorties sans soleil:
Des baignades en mer à 8h du matin, entre les joggeurs, les balades équestres et quelques autres nageurs de la première heure. Des balades à vélo par temps gris
Des virées nocturnes jusqu'au cinéma avec des découvertes amusantes (ce tee-shirt flottant au vent en haut d'un mât!)

Des plats en cuisine, complètement râtés ou de belles découvertes. Par exemple des madeleines au pollen (dont je donnerais la recette parce que excellentes) qui ont entrainées une allergie carabinée à mon compagnon l'empêchant de répondre par la positive à mes envies de randonnées (par temps gris).
Des repas à la cuisine japonaise du coin (comme à chaque visite), le Tokyo kitchen: du poisson fondant comme jamais, un sushi sacrilège (source d'une alliance entre la France et le Japon) au foi gras et un oolong glacé.